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essai12

18 février 2007

mercredi 18 octobre 2006

Le départ



Pour la première fois de ma vie, je prends un avion qui arrive avec trois heures d’avance. Enfin, sur l’horaire indiqué par ADP sur son site. De là à dire qu’ils racontent n’importe quoi à ADP…

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Le problème c’est qu’une fois les formalités accomplies et les bagages récupérés, on ne voit pas poindre l’ombre du taxi envoyé par l’hôtel pour nous réceptionner. On patiente donc au café de l’aéroport. Finalement notre taxi arrive en avance également donc on n’aura pas trop attendu. J’aime bien cette première prise de contact avec un pays, le trajet depuis l’aéroport jusqu’au centre-ville. Ca permet de se donner une première impression, de se familiariser avec certaines coutumes. Par exemple, au bout de 25 mètres, nous savons déjà que les feux tricolores ont un rôle purement décoratif.


Arrivée à l’hôtel  “ Ali tour guesthouse ” et installation dans notre chambre. Ensuite, on redescend à la réception accomplir les formalités d’enregistrement et prendre le petit dèj. Ali, qui a le sens de l’hospitalité nous accueille avec du pain, des crêpes, du thé, des fruits et deux verres : un grand pour la bière et un petit pour la vodka. 70 ans d’occupation soviétique, ça laisse des traces et pas que des bonnes. Toast à notre bienvenue, cul-sec sur la vodka et rinçage de bouche à la bière. Il est 9 heures du matin, on a dormi trois heures maximum dans l’avion et la seule vue de la bouteille me soulève le cœur. Je laisse donc Clément et Ali trinquer à l’amitié internationale, à la France, à mon anniversaire et j’en passe et je fais ma petite joueuse en me contentant de tremper les lèvres à chaque toast. Cinq vodkas-bières plus tard, Clem estime qu’il a suffisamment fait honneur à notre hôte et pallié ma défection pour se permettre d’arrêter les frais malgré les protestations d’Ali qui insiste pour nous resservir.


Le problème c’est que la plus grosse coupure vaut environ 30 centimes d’euro. Donc pour 5 billets de 100 dollars, on nous remet gracieusement 1237 billets de 500 soums soigneusement ficelés soit une pile de 20 centimètres de haut. Y’a pas idée d’avoir de la monnaie qui vaut moins que rien. Forcément on renonce très vite à ranger notre fortune dans nos porte-monnaie pour entasser nos liasses dans nos petits sacs à dos.

Nous déjeunons ensuite dans un fast-food local pas très bon et nous mettons à la recherche de l’agence Uzbekistan airways pour acheter des billets pour Ourgentch. Cette opération, malgré le prix très raisonnable du billet (environ 30 euros) nous permet de nous délester de quelques liasses. Comme le paiement par carte n’existe pas, nous ne sommes pas les seuls à aligner les billets par paquets de 100 et ça fait une drôle d’ambiance de voir sortir autant d’argent. On se croirait dans un film. Nous nous acheminons ensuite vers l’hôtel pour une sieste salvatrice. Le soir venu, nous tentons de sortir dîner mais sommes interceptés par Ali qui nous offre le manger…et le boire naturellement puisque la vodka est de nouveau d’actualité. J’y fais un peu plus honneur que le matin mais nous réussissons à enrayer la machine et à nous éclipser sans trop de dégâts. Il faut préciser que notre hôte a visiblement passé la journée en compagnie de sa bouteille et qu’il oublie par moments notre présence. L’hôtel étant équipé d’un sauna, nous en profitons avant de nous doucher et d’aller dormir.

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Pourtant le mal est fait et c’est accompagnée d’un Clément passablement éméché et puant la vodka à plein nez que j’attaque la visite de Tachkent. Il fait très beau et surtout très chaud, pas loin de 30 degrés sans doute. Nous commençons par nous promener dans le centre de la ville moderne d’inspiration toute soviétique tout en cherchant un distributeur où retirer de l’argent. Le problème c’est qu’ils ont des distributeurs mais qu’on a pas dû leur dire qu’il fallait mettre de l’argent dedans pour que ça serve à quelque chose. On peut bien retirer des dollars avec une carte dans des banques pour les changer ensuite en soums, la monnaie locale mais il y a une assez grosse commission sur le retrait. Finalement nous trouvons un distributeur dans un hôtel de luxe qui nous fournit des dollars que nous changeons ensuite.

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18 février 2007

mardi 17

Ce départ en Ouzbékistan se révèle assez mouvementé. Non qu’on s’y soit pris tard pour faire les bagages, au contraire pour une fois les sacs ont été faits la veille parce qu’on allait être assez pris le jour même du départ, et c’est bien ça le problème.

D’abord, Clément qui est allé au cinéma finir les tickets qui périment avant la fin du mois rentre plus que tard à l’appart. Ensuite, au moment de réaliser la dernière check-liste voyage qui comprend l’indispensable kit de survie (passeport, billets d’avion, carte bleue) c'est-à-dire juste avant de refermer la porte en partant, je  réalise avec horreur que mon porte-feuille a disparu. Est-il besoin de préciser que ledit porte-feuille contient deux des éléments de la check-liste ? Fouillage en règle du bagage à main, vidage sur le sol pour plus de certitude. Pas de porte-feuille. Vérification du séjour, de la table basse, des coussins du canapé, pas de porte-feuille. J’attaque sans trop y croire la fouille du gros sac à dos et par un mystère encore totalement inexpliqué, le porte-feuille se trouve miraculeusement dans ma trousse de toilette.

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